😃 La longévité, ça se travaille

Et ça se construit

août 21, 2022

Pour la quatrième année consécuvite, Longévité, votre newsletter préférée, est parue sans discontinuité chaque dimanche de l’année. Je l’ai lancée à l’été 2018 et depuis, je n’ai pas failli et je n’ai jamais fait de recyclage. Ceux qui me suivent depuis le début (et il y en a, je vous en remercie) ont reçu 208 newsletter inédites consacrées à la Silver économie.

Vous en avez aimé, vous en avez détesté, mais aucune ne vous a laissés indifférents.

Je suis heureux de tenir cet engagement chaque dimanche.

La recette

Vous êtes nombreux à me demander comment je m’organise pour tenir le rythme et publier un édito hebdomadaire en plus du reste.

C’est bien simple : c’est une question d’entrainement. Si vous vous astreignez à pratiquer une activité à la même fréquence pendant une période donnée, votre mental s’y acclimate et en fait une routine.

Cela ne signifie pas que c’est simple, mais au moins est-ce admis par votre cerveau.

Ensuite, j’aime ça…. et j’en ai fait mon métier.

Et ma plus grande fierté, c’est d’en avoir fait une activité en croissance qui apporte une aide précieuse aux acteurs de la Silver économie, nos clients, et fait avancer le schmilblick.

Une activité en croissance grâce à l’engagement et au professionnalisme de l’équipe que je construis depuis 2020 et sans laquelle Sweet Home ne serait pas Sweet Home.

J’aimerais vous les présenter.

Juliette Benhamou

Juliette, notre directrice éditoriale, première salariée est arrivée en avril 2020. C’est la deuxième plume de Sweet Home et ce n’est qu’une de ses nombreuses qualités. Elle a apporté à Sweet Home une rigueur et un niveau d’exigence très supérieur au mien, ce qui a permis de structurer l’activité, d’augmenter notre productivité, mais aussi et de détecter un besoin que je n’avais pas bien perçu : celui de recruter une directrice artistique.

Directrice artistique ?

Juliette et moi, nous savons écrire. Mieux que la moyenne. C’est notre métier, notre passion, notre sang. C’est ce qui nous anime. Nous aimons ça. Mais ne résumez pas cela à aimer écrire, parce qu’il existe mille façon d’exercer cette activité.

Je pense que ce qui décrit le mieux notre pratique, c’est de dire que nous avons la capacité à ingurgiter, digérer et synthétiser des information pour en faire des contenus accessibles et compréhensibles.

Mais nous n’avons pas la sensibilité neccessaire pour créer des illustrations ou trouver l’image qui traduit un sentiment, une émotion ou une idée.

Et donc, nous avions besoin d’un professionnel qui sache faire ça.

Qui sache créer des illustrations. Des visuels.

Et c’est pour ça que nous avons recruté Manon, il y a tout juste un an.

Manon Catheland

Je n’ai pas les mots pour traduire l’émotion qui m’a étreint la première fois qu’elle a réalisé un travail pour Sweet Home.

Ce premier travail, c’est l’identité visuelle de la marque que vous pouvez contempler sur notre web magazine Sweet Home.

C’est une émotion complexe de rencontrer quelqu’un qui sache créer quelque chose que vous êtes incapable de concevoir, mais qui correspond exactement à l’idée que vous vous en faites.

C’est le travail de Manon et elle me bluffe à chaque fois.

C’est à Manon qu’on doit l’illustration la plus célèbre de Sweet Home, la cartographie des startup connue sous le nom de agetech database…

agetech database 21 — La agetech database 2021

En décembre 2021, nous avons complété cette fine équipe en recrutant Diego, notre alternant. Nous avons beaucoup aimé son travail et son assiduité, malgré des conditions pas évidentes, conditions qui nous poussent justement à ne pas renouveller l’expérience “alternant” pour le moment. Pendant cette année, nous avons réalisé que notre petite équipe est trop éclatée pour accompagner correctement un jeune actif qui découvre le monde professionnel à l’occasion d’un premier “vrai job”.

Je m’étais donc résigné à revenir au trio originel de Sweet Home quand le destin a frappé à ma porte.

Toc Toc Toc

Je dis le destin, car tous les gens qui nous connaissent l’un et l’autre sentaient que lorsque Stéphanie de Pierrepont a quitté Audiens, elle ne tarderait pas à me rejoindre.

Alors que moi, j’avais cessé d’y croire, attendu que j’avais essayé par deux fois de la persuader de venir chez Sweet Home, sans succès.

Je connais Stéphanie de Pierrepont depuis dix ans. Nous nous sommes rencontrés chez Audiens en 2011. A l’époque, je m’occupais d’un projet très très très éloigné de mon activité actuelle : la migration technique du service client de l’entreprise. Et Stéphanie faisait un remplacement de congé maternité au service communication.

Hotline

Nous avons travaillé ensemble sur un projet improbable : la création d’une hotline destinée à traiter l’intégralité des appels de clients pendant qu’une migration informatique massive de 5 jours paralyserait les équipes de gestion.

Vu que les gens qui répondent habituellement au téléphone seraient occupés par la migration, nous avons recruté des personnes de l’entreprise qui n’avaient aucune expérience du service client (comptable, assistante de direction, managers…), écrit les scripts pour les aider à répondre aux clients et géré ce service atypique en binôme.

Vous allez me dire que ça n’a rien à voir avec Sweet Home, mais ce qui est fort avec Stéphanie, c’est sa capacité d’adaptation sur des projets différents, sa rigueur, son perfectionnisme et son enthousiasme inébranlable.

En bref, Stéphanie est mon opposée sur de nombreux point, mais nous travaillons bien ensemble et c’est pourquoi, quand en janvier 2018 j’ai posé les bases de l’embryon qui est devenu Sweet Home, je lui ai proposé de s’associer à moi… avec toute la candeur d’un futur entrepreneur qui ne sait pas trop comment il va gagner sa vie.

Elle a refusé deux fois.

Et je suis donc parti monter ma boite seul.

Le destin

Mais le mois dernier, elle m’a rappelé pour me faire part de son départ d’Audiens et d’une expérience courte et avortée dans une agence de com. Elle voulait des conseils, savoir à qui s’adresser….

Mon sang n’a fait qu’un tour, je lui ai proposé de rejoindre l’équipe, sachant à l’avance qu’elle est le chainon manquant de notre organisation.