Je comprend pas comment ils peuvent facturer le même prix pour un passage, qu'il s'agisse d'un post-op de prothèse de hanche ou tu vas avoir un pansement à refaire et une prise en charge au long cours d'un patient tétraplégique avec des soins d'escarres, manutention, changes et toilette complète.
On a beau évoluer dans un secteur qui devrait faire passer l'intérêt du patient avant toute considération économique, la réalité s'écarte parfois un peu (souvent ?) de la théorie (Cf. ce bon vieil Hippocrate, le pauvre...)
Comment tu motive qui que ce soit à accepter un travail plus pénible (physiquement) et plus chronophage pour la même rétribution ?
Salut Jérôme, je doute qu'ils aient révolutionné le mode de tarification à l'acte, mais en revanche, leur organisation leur permet d'organiser les durées de visite en fonction des besoins spécifiques de chaque patient.
Comme les Buurtzorg sont organisés autour d'une petite zone, ils connaissent mieux leurs patients, savent qui a besoin de plus ou moins de temps et si nécessaire, ils peuvent trouver des astuces pour raccourcir telle visite, prolonger telle autre, etc.
Quant à la rétribution, je ne sais pas comment elle est calculée, si les infirmiers sont au fixe ou au variable, mais le succès de la formule repose surtout sur des conditions de travail qui ont complètement révolutionné la relation des infirmiers et de leurs patients.
Ce qui serait intéressant, c'est de discuter avec les acteurs (SAAD et SSIAD) qui essayent d'implanter ce mode op en France et n'y parviennent pas à cause de la réglementation...
Salut Alexandre,
Y a un truc qui m'échappe sur Buurtzorg.
Je comprend pas comment ils peuvent facturer le même prix pour un passage, qu'il s'agisse d'un post-op de prothèse de hanche ou tu vas avoir un pansement à refaire et une prise en charge au long cours d'un patient tétraplégique avec des soins d'escarres, manutention, changes et toilette complète.
On a beau évoluer dans un secteur qui devrait faire passer l'intérêt du patient avant toute considération économique, la réalité s'écarte parfois un peu (souvent ?) de la théorie (Cf. ce bon vieil Hippocrate, le pauvre...)
Comment tu motive qui que ce soit à accepter un travail plus pénible (physiquement) et plus chronophage pour la même rétribution ?
Salut Jérôme, je doute qu'ils aient révolutionné le mode de tarification à l'acte, mais en revanche, leur organisation leur permet d'organiser les durées de visite en fonction des besoins spécifiques de chaque patient.
Comme les Buurtzorg sont organisés autour d'une petite zone, ils connaissent mieux leurs patients, savent qui a besoin de plus ou moins de temps et si nécessaire, ils peuvent trouver des astuces pour raccourcir telle visite, prolonger telle autre, etc.
Quant à la rétribution, je ne sais pas comment elle est calculée, si les infirmiers sont au fixe ou au variable, mais le succès de la formule repose surtout sur des conditions de travail qui ont complètement révolutionné la relation des infirmiers et de leurs patients.
Ce qui serait intéressant, c'est de discuter avec les acteurs (SAAD et SSIAD) qui essayent d'implanter ce mode op en France et n'y parviennent pas à cause de la réglementation...