Merci Alexandre pour cette réflexion sur le sens de la "retraite". Certes certains métiers sont plus "usants"que d autres et les politiques publiques doivent en tenir compte, mais l'être humain trouve sa raison d être et surtout sa dignité dans l'accomplissement d'un "travail" (ou plusieurs) qui correspond à sa nature, à ses talents, à ses capacités.
En effet TOUT ce qui est vivant "travaille": du niveau minéral (on dit que les pierres d'une maison travaillent, les minéraux travaillent, les falaises travaillent....) aux animaux (connaissez vous une abeille, un oiseau ou une gazelle " à la retraite"?) en passant par les végétaux (dont la fin d'activité signifie la fin des echsnges et donc la mort) ... TOUT travaille, même les planètes, les galaxies. L'expansion du monde ne s'arrete pas pour se mettre "à la retraite" ... Ce qui est à l'origine de la vie ne s'arrête jamais de travailler....
Il s agit donc de reconsidérer l' ACTIVITE qui peut correspondre à la raison d'être de tout un chacun jusqu'à à son dernier souffle , car chacun a sa place et son rôle à jouer dans je perspective SYSTEMIQUE ... c est un enjeu de taille, qui commence dès le 1er jour et qui implique de reconsidérer l' "éducation" .... qui doit devenir une éducation "à vivre, à tous les âges" .... sous peine de tomber dans les pièges et les illusions des "loisirs" lorsque ils deviennent synonymes de " divertissement", "distractions" ... consumérisme.... qui contribuent à épuiser notre planète, laquelle aurait grand besoin de la mise en activité creative de toutes les intelligences .
La "retraite" pourrait devenir le "recyclement", la "reorientation" ... soyons donc créatifs, c est là notre dimension divine!
Bonsoir Brianne, il ne m'offense pas, bien au contraire... il fait écho à bien des idées qui m'occupent et vous les exprimez avec une clarté méritoire !
Pourquoi l'existence de chacun ne pourrait pas être envisagée comme une succession de projets de vie?
Mais qui dit projet, dit propension à se projeter dans le futur, se fixer des objectifs, prévoir des plans B.
En bref, ne pas répondre systématiquement à de la GRATIFICATION IMMÉDIATE (pour reprendre une notion des sciences humaines).
Force est de constater que la société de consommation dans laquelle nous vivons nous pousse sans discontinuer à la RÉCOMPENSE IMMÉDIATE de nos pulsions.
Pire!
Collectivement, nous avons pris le parti de SOUS-TRAITER une RÉCOMPENSE DIFFÉRÉE comme la retraite.
Tout cela pour s'enlever la douleur (encore une gratification immédiate) du souci de se projeter dans l'avenir!
Mais à qui l'avons nous sous-traitée?
À des institutions (État, collectivités locales, organisations paritaire, technostructures, comités théodules …) et à des entreprises qui sont elles mêmes dirigées et opérées par des personnes «ordinaires».
Par «personnes ordinaires» j'entends des personnes dont le moteur dominant est également la GRATIFICATION IMMÉDIATE (pouvoir, privilèges, notoriété, considération, réminération …)
Cherchons l'erreur!
De quoi se plaignent les «boomers»?
Le débat est à mener avec les «millenials» pour qu'ils n’emboîtent pas le pas de leurs aînés qui ont commis l'erreur de sous-traiter aveuglément leur avenir à une "collectivité" dirigée par des «ÉLITES ORDINAIRES».
De fait, le parallèle entre Avant / Après est le point de départ de toutes les réflexions qui restent dirigées par l’économique ( réussite et moyens de bien vivre sa retraite) et le degré d’utilité « collective » allouée pour transmettre son expérience 🧪.
Le caractère du retraité, dans notre société TPMG ( Tout Pour Ma Gueule) influence les options et tout se complique … on a plus besoin du Retraité sauf en tant que Consommateur ! Ou babysitter et garde d’enfants ( cela devient un rôle majeur !
la réforme Macron va être compliquée puisque personne n’en a envie, Avant ( cotisations et des Cigales qui veulent faire autrement…) et qu’Après lorsque elle arrive ( très vite en fait) il est trop tard ! Amitié
Bonjour Alexandre, merci pour cet article très intéressant et qui permet la réflexion vers de nouvelles perspectives.
A noter que nombreux sont les salariés qui estiment qu'il faut qu'ils travaillent le plus longtemps possible pour espérer "gonfler" leur pension de retraite.
D'autres, plus rarement, acceptent de prendre leur retraite dès qu'ils en ont la possibilité et s'engagent dans une activité lucrative (si possible) en créant, par exemple, leur micro-entreprise (c'est un exemple 😁). De ce fait, ils s'épanouissent et ont l'impression d'être libres dans leurs choix de prendre ou pas un marché ( à condition d'avoir la santé 😊).
Dans ces deux cas évoqués, le but est d'amasser des revenus pour "vivre mieux".
Super Newsletter !!
Nous vivons une époque formidable : beaucoup de domaines sont à réinventer! J apprécie oujours la dimension humaine de vos réflexions!
Merci Alexandre pour cette réflexion sur le sens de la "retraite". Certes certains métiers sont plus "usants"que d autres et les politiques publiques doivent en tenir compte, mais l'être humain trouve sa raison d être et surtout sa dignité dans l'accomplissement d'un "travail" (ou plusieurs) qui correspond à sa nature, à ses talents, à ses capacités.
En effet TOUT ce qui est vivant "travaille": du niveau minéral (on dit que les pierres d'une maison travaillent, les minéraux travaillent, les falaises travaillent....) aux animaux (connaissez vous une abeille, un oiseau ou une gazelle " à la retraite"?) en passant par les végétaux (dont la fin d'activité signifie la fin des echsnges et donc la mort) ... TOUT travaille, même les planètes, les galaxies. L'expansion du monde ne s'arrete pas pour se mettre "à la retraite" ... Ce qui est à l'origine de la vie ne s'arrête jamais de travailler....
Il s agit donc de reconsidérer l' ACTIVITE qui peut correspondre à la raison d'être de tout un chacun jusqu'à à son dernier souffle , car chacun a sa place et son rôle à jouer dans je perspective SYSTEMIQUE ... c est un enjeu de taille, qui commence dès le 1er jour et qui implique de reconsidérer l' "éducation" .... qui doit devenir une éducation "à vivre, à tous les âges" .... sous peine de tomber dans les pièges et les illusions des "loisirs" lorsque ils deviennent synonymes de " divertissement", "distractions" ... consumérisme.... qui contribuent à épuiser notre planète, laquelle aurait grand besoin de la mise en activité creative de toutes les intelligences .
La "retraite" pourrait devenir le "recyclement", la "reorientation" ... soyons donc créatifs, c est là notre dimension divine!
Pardon si mon propos vous a offense,
Bien à vous,
Brianne Delcourt
Bonsoir Brianne, il ne m'offense pas, bien au contraire... il fait écho à bien des idées qui m'occupent et vous les exprimez avec une clarté méritoire !
Merci pour votre réponse éclairante.
Pourquoi parler de «retraite active»?
Pourquoi l'existence de chacun ne pourrait pas être envisagée comme une succession de projets de vie?
Mais qui dit projet, dit propension à se projeter dans le futur, se fixer des objectifs, prévoir des plans B.
En bref, ne pas répondre systématiquement à de la GRATIFICATION IMMÉDIATE (pour reprendre une notion des sciences humaines).
Force est de constater que la société de consommation dans laquelle nous vivons nous pousse sans discontinuer à la RÉCOMPENSE IMMÉDIATE de nos pulsions.
Pire!
Collectivement, nous avons pris le parti de SOUS-TRAITER une RÉCOMPENSE DIFFÉRÉE comme la retraite.
Tout cela pour s'enlever la douleur (encore une gratification immédiate) du souci de se projeter dans l'avenir!
Mais à qui l'avons nous sous-traitée?
À des institutions (État, collectivités locales, organisations paritaire, technostructures, comités théodules …) et à des entreprises qui sont elles mêmes dirigées et opérées par des personnes «ordinaires».
Par «personnes ordinaires» j'entends des personnes dont le moteur dominant est également la GRATIFICATION IMMÉDIATE (pouvoir, privilèges, notoriété, considération, réminération …)
Cherchons l'erreur!
De quoi se plaignent les «boomers»?
Le débat est à mener avec les «millenials» pour qu'ils n’emboîtent pas le pas de leurs aînés qui ont commis l'erreur de sous-traiter aveuglément leur avenir à une "collectivité" dirigée par des «ÉLITES ORDINAIRES».
Merci
De fait, le parallèle entre Avant / Après est le point de départ de toutes les réflexions qui restent dirigées par l’économique ( réussite et moyens de bien vivre sa retraite) et le degré d’utilité « collective » allouée pour transmettre son expérience 🧪.
Le caractère du retraité, dans notre société TPMG ( Tout Pour Ma Gueule) influence les options et tout se complique … on a plus besoin du Retraité sauf en tant que Consommateur ! Ou babysitter et garde d’enfants ( cela devient un rôle majeur !
la réforme Macron va être compliquée puisque personne n’en a envie, Avant ( cotisations et des Cigales qui veulent faire autrement…) et qu’Après lorsque elle arrive ( très vite en fait) il est trop tard ! Amitié
Bonjour Alexandre, merci pour cet article très intéressant et qui permet la réflexion vers de nouvelles perspectives.
A noter que nombreux sont les salariés qui estiment qu'il faut qu'ils travaillent le plus longtemps possible pour espérer "gonfler" leur pension de retraite.
D'autres, plus rarement, acceptent de prendre leur retraite dès qu'ils en ont la possibilité et s'engagent dans une activité lucrative (si possible) en créant, par exemple, leur micro-entreprise (c'est un exemple 😁). De ce fait, ils s'épanouissent et ont l'impression d'être libres dans leurs choix de prendre ou pas un marché ( à condition d'avoir la santé 😊).
Dans ces deux cas évoqués, le but est d'amasser des revenus pour "vivre mieux".
Analyse très pertinente comme d'habitude, que je partage. Merci ☺️