6 Commentaires

Merci Alexandre. Il est quand même intéressant de s'apercevoir que nombre de projets (dont celui dnt tu parles aujourd'hui) ne sont en fait que des projets immobiliers avec une recherche de rentabilité, avec des facteurs connus et maitrisés. Mais cela commencerait à changer ??

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Bonjour Alain, l'attrait de la rentabilité immobilière, pas sur les loyers, mais sur les ventes en LMNP, est important car il permet de réaliser de grosses marges. Cependant, cette stratégie créée un tel déséquilibre qu'il est difficile de ne pas être tenté par le développement à outrance du parc en ne se souciant ni du taux d'occupation, ni de la qualité du service.

Des acteurs qui renoncent à cette manne pour concentrer leur effort sur le service, j'en connais plusieurs. Je peux te citer : La Maison de Blandine, Domani, CetteFamille ainsi que tous les projets qui passent par des foncières solidaires pour financer les acquisitions (Familles Solidaires, Vivre en Béguinage).

Quel modèle est meilleur, je ne sais pas. En revanche je continue à penser qu'un projet qui n'est pas drivé par la satisfaction client se trompe de cible.

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Analyse Intéressante comme très souvent.

Sa lecture m'a laissé cependant un goût désagréable.

En ce sens que l'Etat et sa cohorte de "sachants" n'apparait pas du tout comme un FACILITATEUR.

D'autre part les acteurs dits "privés" me semblent totalement à la remorque des premiers.

Le plus souvent consentant et demandeur de la "bonne parole". Si j'en juge par le nombre de rapports officiels qui vont être (et ont été) la source d'encore plus de réglementation.

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Il est certain qu'une partie de l'offre est (ou aimerait être) remorquée par les pouvoirs publics. Et que pour les autres, le meilleur moyen de pérenniser les projets semble se trouver dans l'immobilier. Et que les exemples dont nous voudrions nous inspirer sont eux aussi financés indirectement par des aides publiques ou caritatives.

À mon avis, il existe un biais dans la genèse même de ces projets, qui est de s'inspirer de l'existant pour construire la même chose, en recherchant les mêmes aides, justifiées par un modèle économique déséquilibré.

Cependant, de nouveaux projets émergent (j'en accompagne un), qui osent rompre avec ces équilibres et rechercher la rentabilité en ciblant un marché qui a les moyens de payer pour un service qualitatif.

Et je pense que la solution est là : le modèle devrait être l'hôtellerie et pas le HLM (ni l'EHPAD)...

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Assez d'accord sur le fait que la plus value et l'impact c'est "les services"...D'où trois questions Quels services ? (sûrement beaucoup plus que l'animation) Pour quels coûts ? Qui finance et dans quel proportion si les financeurs sont multiples : clients, mécanisme d'assurance/prévoyance au sens large, état...

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Oui, l'animation, c'est le mot-valise qui ne dit rien du service. Les services, je dirai qu'ils sont à définir selon le projet, l'offre, les attentes que l'on veut satisfaire. Les coûts seront à l'avenant. Pour filer mon exemple du Club Med, ça coûte moins cher de faire du tennis de table que du golf. Et les clubs qui ne proposent que le premier sont plus abordables que ceux qui proposent le second.

Qui finance, c'est la pierre d'achoppement. Soit vous pouvez le faire financer pas les bénéficiaires, soit vous décidez que les financements viennent d'un tiers. L'État, ça va être de plus en plus compliqué.

Le caritatif (associations, fondations, congrégations, etc.), ce serait possible à condition de définir des modèles de financement pérennes, qui ne vous obligent pas à quémander chaque année ou bien trouver des projets à faire financer.

Là où j'y crois vraiment (et je travaille sur le sujet, d'ailleurs), c'est de trouver comment embarquer les groupes de protection sociale. Cela demande de sortir de la logique actuelle. De travailler en profondeur avec les parties prenantes pour imaginer un modèle qui soit financé durablement et dont les bénéfices sont évidents pour toutes les parties prenantes.

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