Présentation claire des 4 types d'habitat, merci d'avoir présenté le projet de Nazelles, ouvert en 2018. Pour info, la dynamique est toujours bien présente, ce malgré un renouvellement partiel des habitants. L'espace de permaculture s'est développé, les moments festifs avec les habitants du quartier ont repris après le COVID, les habitants sont toujours heureux dans ce béguinage !
Merci pour cette présentation qui prend le temps (un vrai luxe dans notre époque d'immédiateté) de poser pas mal de repères. Ce qui est sous-jacent dans vos différents exemples, c'est le modèle financier des 4 types d'habitats que vous présentez. Et c'est là que l'on peut attendre une vision encore plus décortiquée de ces expériences. Y compris pour aborder le sujet "tabou" : au final ça coûte combien ? et pour ce prix, j'ai quoi exactement ?
Merci Jean-Yves, cela me tente bien d'aller plus loin en étudiant les business model, prix et les sous-jacents. J'aimerais que plus de projets se créent avec un business model qui ne dépend pas autant de l'argent public. Et que les entrepreneurs soient plus obsédés par leur développement commercial que par le lobbying pour faire évoluer la loi en leur faveur. Je suis de ceux qui pensent que l'entrepreneur doit contribuer à moins de dépenses publiques en créant un service qui dispense les citoyens de demander des aides... et l'habitat partagé est un formidable terrain de jeu pour tester cette approche.
A vue de nez, je dirai que dans l'habitat pour publics fragiles, le béguinage est moins dispendieux d'argent public, car il laisse le choix à ses habitants et les incite à l'entraide. Et donc, il n'a pas non plus besoin d'AVP, puisque l'animation est assurée par le collectif... mais je dois approfondir, car le mot béguinage renvoie à plusieurs types de structures différentes.
J’ai deux questions précises et une question générale :
Comment situez vous maintenant les Maisons de Blandine, depuis l’interview prometteuse que vous aviez fait de la fondatrice, je crois en 2020.
Même question pour Vivre en Beguinage.
Plus généralement, envisageriez vous de créer un service de conseil , personnalisé et rémunéré , destiné aux Seniors en recherche d’une solution d’habitat ? Ou ce service existe t il ailleurs ?
Bonjour Marie, je pense que l'interview que vous évoquez est celle de Mailys Cantzler, du Club des 6. Je connais aussi Blandine de Travers (la Maison de Blandine), mais je n'ai pas fait d'interview. Je vais donc vous répondre pour les 2, ainsi que pour Vivre en béguinage.
Club des 6 : habitat partagé et accompagné (SAAD dédié).
Maison de Blandine et Vivre en béguinage : béguinage (chacun choisit son SAAD, si nécessaire).
Pour votre dernière question, non. Je vous recommande Papyhappy qui propose un tel service aux particuliers.
Bonjour Isabelle, être le "phare dans la tempête" peut épuiser. D'où la nécessité de bien s'entourer, notamment avec une équipe de direction solide qui puisse absorber une partie de la charge et laisser au fondateur le rôle de développer la notoriété et l'image de son entreprise. En tant qu'entrepreneur, être au four et au moulin est une nécessité au démarrage, mais finit par devenir le handicap qui freine le développement de l'entreprise... et suscite une énorme frustration chez son fondateur.
L'aspect vidéo avec des illustrations in vivo facilite la compréhension des messages.
Je vois des commentaires parlant d'habitat inclusif; en dehors du coliving, ce sont des habitats "exclusifs"...
Ils répondent bien à des besoins, mais le terme d'habitat inclusif est employé à contre-sens, y compris et surtout par les pouvoirs publics, mais on sait pourquoi.
Merci Olivier, j'ai aussi l'impression que cette avalanche de termes a tendance à rendre plus complexes ces options (pour les utilisateurs). Certes, des lois donnent des statuts à des formats, mais il existe plus de formats que de loi. Simplifions. Clarifions !
Pour ma part, je m'intéresse de très près à l'habitat partagé et accompagné, j'ai la conviction profonde que personnes en situation de handicap et personnes "valides" peuvent faire société et vivre en parfaite harmonie.
Je partage votre conviction, Sylvain. L'enjeu, c'est de trouver un format qui convienne à tous et dans lequel personne ne se sente ostracisé. Les habitats partagés dédiés aux personnes en situation de handicap sont souvent très spécialisés et selon les professionnels que j'ai rencontrés, c'est nécessaire pour que leur prise en charge soit de meilleure qualité. J'ai en outre le sentiment qu'une forme de solidarité peut naître entre personnes ayant le même handicap, même si ce n'est pas une généralité. Mais quel que soit le format choisi, l'idéal c'est qu'il soit inclus dans un logement plus vaste "dans le diffus" : pas la maison isolée avec rien autour, mais un appartement dans un immeuble d'habitation. Manifestement, les autres habitants acceptent mieux la situation pour le handicap physique que psy.... preuve qu'on a encore du chemin à faire pour l'lnclusion !
Merci Pierre, je ne l'avais pas pensé comme cela, mais en analysant ma propre relation avec les créateurs de contenu vidéo que j'apprécie, je réalise combien c'est juste !
Merci beaucoup pour cette vidéo!
Alexandre, que ce soit en texte ou en vidéo, les explications et exemples sont très clairs.
A l'occasion, nous échangerons sur l'agencement inclusif qui devrait intégrer ces habitats partagés.
Merci pour ton travail.
Thierry / ErgoMeuble
Présentation claire des 4 types d'habitat, merci d'avoir présenté le projet de Nazelles, ouvert en 2018. Pour info, la dynamique est toujours bien présente, ce malgré un renouvellement partiel des habitants. L'espace de permaculture s'est développé, les moments festifs avec les habitants du quartier ont repris après le COVID, les habitants sont toujours heureux dans ce béguinage !
Merci pour cette présentation qui prend le temps (un vrai luxe dans notre époque d'immédiateté) de poser pas mal de repères. Ce qui est sous-jacent dans vos différents exemples, c'est le modèle financier des 4 types d'habitats que vous présentez. Et c'est là que l'on peut attendre une vision encore plus décortiquée de ces expériences. Y compris pour aborder le sujet "tabou" : au final ça coûte combien ? et pour ce prix, j'ai quoi exactement ?
Merci Jean-Yves, cela me tente bien d'aller plus loin en étudiant les business model, prix et les sous-jacents. J'aimerais que plus de projets se créent avec un business model qui ne dépend pas autant de l'argent public. Et que les entrepreneurs soient plus obsédés par leur développement commercial que par le lobbying pour faire évoluer la loi en leur faveur. Je suis de ceux qui pensent que l'entrepreneur doit contribuer à moins de dépenses publiques en créant un service qui dispense les citoyens de demander des aides... et l'habitat partagé est un formidable terrain de jeu pour tester cette approche.
A vue de nez, je dirai que dans l'habitat pour publics fragiles, le béguinage est moins dispendieux d'argent public, car il laisse le choix à ses habitants et les incite à l'entraide. Et donc, il n'a pas non plus besoin d'AVP, puisque l'animation est assurée par le collectif... mais je dois approfondir, car le mot béguinage renvoie à plusieurs types de structures différentes.
Donc je vais me pencher sur la question !
Bonjour Alexandre
J’ai deux questions précises et une question générale :
Comment situez vous maintenant les Maisons de Blandine, depuis l’interview prometteuse que vous aviez fait de la fondatrice, je crois en 2020.
Même question pour Vivre en Beguinage.
Plus généralement, envisageriez vous de créer un service de conseil , personnalisé et rémunéré , destiné aux Seniors en recherche d’une solution d’habitat ? Ou ce service existe t il ailleurs ?
Merci pour votre attention
M.N. mariegilmert@gmail.com
Bonjour Marie, je pense que l'interview que vous évoquez est celle de Mailys Cantzler, du Club des 6. Je connais aussi Blandine de Travers (la Maison de Blandine), mais je n'ai pas fait d'interview. Je vais donc vous répondre pour les 2, ainsi que pour Vivre en béguinage.
Club des 6 : habitat partagé et accompagné (SAAD dédié).
Maison de Blandine et Vivre en béguinage : béguinage (chacun choisit son SAAD, si nécessaire).
Pour votre dernière question, non. Je vous recommande Papyhappy qui propose un tel service aux particuliers.
PS : si je n'ai pas l'intention de faire un service pour les particuliers, je songe en revanche à faire quelque chose pour les porteurs de projets qui sont nombreux à me contacter. Je les renvoie vers les excellentes formations dispensées par Familles Solidaires et vers mon petit guide aux débutants que j'ai publié cet été sur Sweet Home : https://sweet-home.info/habitat-inclusif/les-25-questions-que-vous-devez-vous-poser-avant-de-creer-un-habitat-partage/
Ai-je répondu à vos questions ?
Bonjour Alexandre, le format vidéo est intéressant.
J'ai un peu de mal avec votre "mapping" 😊 dans sa lecture. Sinon, la définition des differents habitats est claire 😊.
Par ailleurs, quand vous évoquez un "projet exigeant moralement parlant", pouvez-vous nous en dire plus, svp ?
En vous remerciant.
Bonjour Isabelle, être le "phare dans la tempête" peut épuiser. D'où la nécessité de bien s'entourer, notamment avec une équipe de direction solide qui puisse absorber une partie de la charge et laisser au fondateur le rôle de développer la notoriété et l'image de son entreprise. En tant qu'entrepreneur, être au four et au moulin est une nécessité au démarrage, mais finit par devenir le handicap qui freine le développement de l'entreprise... et suscite une énorme frustration chez son fondateur.
Merci pour ces explications.
L'aspect vidéo avec des illustrations in vivo facilite la compréhension des messages.
Je vois des commentaires parlant d'habitat inclusif; en dehors du coliving, ce sont des habitats "exclusifs"...
Ils répondent bien à des besoins, mais le terme d'habitat inclusif est employé à contre-sens, y compris et surtout par les pouvoirs publics, mais on sait pourquoi.
Olivier Surun
Merci Olivier, j'ai aussi l'impression que cette avalanche de termes a tendance à rendre plus complexes ces options (pour les utilisateurs). Certes, des lois donnent des statuts à des formats, mais il existe plus de formats que de loi. Simplifions. Clarifions !
Je n'ai fait que lire pour le moment mais je vous félicite d'avance ! J'adore ce sujet.☺️
Vraiment sympa cette vidéo. Merci beaucoup.🙂
Pour ma part, je m'intéresse de très près à l'habitat partagé et accompagné, j'ai la conviction profonde que personnes en situation de handicap et personnes "valides" peuvent faire société et vivre en parfaite harmonie.
Je partage votre conviction, Sylvain. L'enjeu, c'est de trouver un format qui convienne à tous et dans lequel personne ne se sente ostracisé. Les habitats partagés dédiés aux personnes en situation de handicap sont souvent très spécialisés et selon les professionnels que j'ai rencontrés, c'est nécessaire pour que leur prise en charge soit de meilleure qualité. J'ai en outre le sentiment qu'une forme de solidarité peut naître entre personnes ayant le même handicap, même si ce n'est pas une généralité. Mais quel que soit le format choisi, l'idéal c'est qu'il soit inclus dans un logement plus vaste "dans le diffus" : pas la maison isolée avec rien autour, mais un appartement dans un immeuble d'habitation. Manifestement, les autres habitants acceptent mieux la situation pour le handicap physique que psy.... preuve qu'on a encore du chemin à faire pour l'lnclusion !
Pour info, je suis moi-même paraplégique et j'ai l'intention de m'inspirer de ce qui est existant, pour ne pas faire pareil ! 😄
Le temps du visionnage d'une vidéo étant plus long qu'une simple lecture, permet un engagement personnel plus approfondi.
Merci Pierre, je ne l'avais pas pensé comme cela, mais en analysant ma propre relation avec les créateurs de contenu vidéo que j'apprécie, je réalise combien c'est juste !