La prévention en Silver économie, une approche positive
Découvrez comment favoriser la prévention en silver économie avec une approche positive
La semaine dernière, je vous ai présenté les limites du rapport Bourguignon sur la prévention des chutes (au fait, elle n’était pas censée démisionner, Brigitte ?). J’ai conclu en vous teasant un entrepreneur qui résout le problème grâce à la prévention, sans sucer les subventions ni hanter les concours de la Silver économie, raison pour laquelle vous n’avez jamais entendu parler de lui à moins de figurer parmi ses clients, habiter Perpignan ou être fan de rugby.
Avant de vous le présenter, j’ai envie de partager des sentiments que la rédaction de ma pénultième newsletter ont suscité…. ce qui me donne l’occasion de vous parler de Metal une dernière fois, histoire de remonter le moral aux fans du Hellfest qui ont le coeur gros que ça soit déjà fini.
Metal, Silver économie, même combat ⚔️
La semaine dernière, je vous parlais de mon expérience d’interviewer dans le Metal et comment cette expérience m’a conduit à créer une entreprise consacrée à la longévité. Ecrire cet édito m’a rappelé la passion qui anime les artistes. Un passion si dévorante qu’elle les conduit à tout sacrifier pour leur groupe. A investir de l’argent dans son évolution. A payer pour faire vivre leur rève, même, car à l’exception de quelques têtes d’affiche, rares sont les groupes de Metal qui gagnent assez d’argent pour faire vivre leurs interprêtes.
Il faut donc être passionné, engagé et ne pas espérer la survenue d’un miracle, mais bosser, bosser, bosser jusqu’à rencontrer le succès…ou abandonner faute d’une alchimie correcte entre votre pratique, votre offre et l’existence d’un marché.
Oui, c’est LE problème dans le Metal. Même si les groupes sont talenteux, l’audience est limitée et il n’est pas évident de s’y développer.
Comme dans la Silver économie, en somme 🎸
Quand on est entrepreneur, on a de l’espoir de générer un jour suffisamment de cash pour se payer. Ou de valoriser suffisamment sa boite pour dégager une belle plus value en la vendant.
Quand on a un groupe de Metal (ou de rock, ou de n’importe quel genre musical), on peut le développer au point de vivre de sa passion, on peut aussi le monétiser en transformant son groupe en marque qu’on appose sur des objets sous licence…. et durer au-dela de la vie du groupe.
En bref, c’est la même chose.
Et le plus marrant, c’est que dans le Metal comme dans la Silver économie, il y a des entrepreneurs qui transforment leur groupe en cash machine, et il y a des rêveurs idéalistes qui critiquent ces entrepreneurs en leur reprochant leur avidité.
Comme si la réussite ne devait se payer qu’en amour et en subventions.
Oh, quoi ?
Vous pensiez que cette mentalité n’avait cours que dans les conseils départementaux et le réseau HAPA ?
Bien sûr que non, hélas. Dans un univers aussi exigeant que la musique, où même des artistes signés par de gros labels qui remplissent des Olympia sont obligés d’avoir un job alimentaire pour faire bouillir la marmite, la réussite a parfois un goût amer.
Si vous fréquentez la scène Metal française, vous avez déjà entendu des rengaines sur :
[nom du groupe] qui a perdu son âme depuis qu’il a signé chez [gros label international]”, proféré par l’un de ces soi-disant fans qui ne mettent jamais les pieds en concert,
[nom du groupe] qui a pris la grosse tête depuis qu’il a fait un Hellfest et ne respecte plus ses fans, proféré par l’un de ces soi-disant fans à qui le groupe a refusé de procurer un backstage ou une entrée à l’espace VIP,
[nom du groupe] qui “attire des fans de merde” depuis qu’ils sont passés sur M6, proféré par l’un de ces soi-disant fans qui n’a jamais aimé ce groupe. C’est la mésaventure arrivée à Blackrain, un groupe français de Metal qui s’est fait repérer sur un radio crochet M6, s’attirant une foule de nouveaux fans, mais s’aliénant par la même occasion une partie de la “communauté Metal”, principalement chez des gens qui ne les aimaient - ou ne les connaissaient - pas.
Si l’univers de la Silver économie est impitoyable, ce n’est pas le seul où la réussite entraine des jalousies et où les égos sont surdimensionnés.
Mais ce qui est important pour vous, entrepreneurs engagés et passionnés, c’est que dans le Metal comme dans la Silver économie, réussir ça dépend de quatre choses :
La résilience et la volonté : c’est du boulot
La créativité et la capacité à pivoter quand ça marche pas
La capacité à générer des revenus pour alimenter la bête
Aimer et croire en ce que vous faites. Ce qui vous permet de vous y accrocher dans les moments durs et de surmonter le doute.
Et ce garçon dont je vais vous parler aujourd’hui, il a tout ça dans sa gibecière
Sans subventions et avec de la sueur 💦
Cet entrepreneur s’appelle Julien Hyardet et je l’ai rencontré en 2019.
Il m’avait contacté pour me confier la création de son funnel d’onboarding, c’est à dire la série d’emails que reçoit un prospect qui s’inscrit sur son site et qui doit le conduire de l’état de prospect tiède à client chaud bouillant qui dégaine sa carte bleue pour acheter le programme d’activité physique adaptée destinée aux personnes âgées vivant à domicile développé par Julien.
Terrassé par le mal 🦠
Je n’ai pas mené cette mission à bien car, fin 2019, j’ai été terrassé par une pneumonie bactérienne qui m’a conduit en soins intensifs pendant 7 jours (comme c’est les mêmes symptômes que le Covid, beaucoup de gens pensent que je suis le patient zéro… mais je vous promets que non, j’ai même des radios de mon pneumocoque, si vous voulez une preuve).
Bref, je n’étais pas en état de rédiger ne serait-ce qu’un tweet, alors un funnel….
Et donc, trois ans plus tard
Je perds de vue le bonhomme, sans doutes un peu vexé de s’être fait planter… et trois ans plus tard, il me contacte pour un nouveau petit service. Son biz décolle, il sort bientôt une app mobile et il aimerait que je le mette en contact avec des partenaires afin de co-constuire un biz gagnant gagnant. Genre… des mutuelles ou des marques B2C qui pourraient profiter de son réseau, mais à condition que ça soit donnant-donnant.
Je sens que ça vous tente. Je sens que vous allez m’envoyer un email pour me demander une mise en relation. Et je serai ravi de vous connecter, mais je vous préviens tout de suite, Julien n’est pas un Mickey 🐭. Et il cherche un deal équitable. Il ne va pas ouvrir sa base client comme ça. Car ce business, il y a tout mis.
Votre empire dans un sac à dos…
Il a monté tout seul, à la sueur de son front, un programme monstrueux d’une centaine de vidéos (de lui et de 2 coach qui l’ont rejoint depuis) et son équipe anime avec passion et sans relâche un groupe facebook où les clients peuvent poser toutes leurs questions.
Il revendique 8000 clients de 55 à 75 ans, dont 85% en France (et le reste au Québec, en Belgique et en Suisse).
Il dispose de centaines de témoignages brûlants et détaillés qui valident l’impact positif que son programme a eu sur leur vie et leur santé. Je les ai lus et je vous promets que c’est impressionnant.
Il a créé un système de prospection, onboarding et fidélisation imparable et tellement congruent par rapport à son public, que si je vous envoie sur sa page, vous allez vouloir dégainer votre carte bleue pour acheter son programme.
On parie ?
La prévention, c’est d’abord ne pas en parler
Ce qui est génial avec le dispositif de Julien, c’est qu’il a un impact évident sur la santé des gens, et donc qu’il contribue au bien vieillir, et donc qu’il contribue à éviter des chutes, des accidents, des avc et d’autres problèmes à ses clients, mais il n’en parle pas comme ça.
Jamais vous ne lirez des injonctions comme bien vieillir, autonomie ou chutes sur son site. Car il a compris que ce n’est pas en agitant la clochette de la dépendance qu’il va séduire ses clients. Ce n’est pas en montrant des photos pathos de vieillards en souffrance qu’il va vendre des formations pour retrouver la forme.
Non, Julien a compris que pour vendre de la formation, il faut faire rêver. Il faut aider les clients à futuriser le fruit de leurs efforts. Il vont suer sur le tapis de yoga, mais ça va leur rendre souplesse, ligne, tonus, appétit, libido… bref, ils vont…rester jeunes.
Rester jeune, ce n’est pas un gros mot !
En tout cas, ça n’est pas un gros mot pour les 8000 clients de Julien.
Alors bien sûr, vous pouvez trouver son marketing appuyé, ses promesses exagérées ou son style excessif, mais ce qui compte à mes yeux, c’est que cet entrepreneur a construit quelque chose dont nous rêvons tous.
Il fait ce qu’il aime.
Il incarne son message.
Il y croit dur comme fer.
Il a persuadé une communauté de l’utilité de son programme.
Et donc… il fait encore plus ce qu’il aime, mais à plus grande échelle.
Il a un impact, évident. Il fait du bien aux gens et les gens lui sont reconnaissants : allez lire les témoignages client sur son site (dont je vous ai mis le lien plus haut).
Et faites-moi signe si vous souhaitez que je vous connecte à lui.
Je ne prends pas - encore - de commission !
Impact systémique
Ce projet séduisant créé avec amour et détermination apporte une réponse pragmatique à un besoin ciblé.
Mais imaginons à présent qu’un dispositif plus large se développe afin de satisfaire tous les besoins et résoudre tous les problèmes.
Comme le génie d’Aladin ou le majordome de Phileas Fog.
Et, cerise sur le gâteau, imaginons qu’un tel projet ne soit pas financé par l’Etat, mais par des acteurs de la société civile.
ça serait complètement dingue, non ?
Alors, attachez-vous à votre siège et écoutez-moi bien :
ça existe.
Et je vous en parlerai la semaine prochaine.
Un indice ?