Saviez-vous que nous avons un point commun avec les orques, ces majestueux mammifères marins bicolores rendus populaires par le film Sauvez Willy et les démonstrations de dressage dans les parcs aquatiques ?
Les orques et les humains survivent plusieurs années après la ménopause, car nos enfants ont besoin de plus de temps pour devenir autonomes.
Chez toutes les autres espèces, y compris nos cousins les singes, la ménopause marque le déclin et annonce la fin de la vie.
Annonce de notre sponsor, Aladom
Aujourd'hui, je voudrais vous présenter Aladom. C'est le sponsor de notre newsletter dominicale et je suis très heureux que son fondateur, Guillaume Thomas, ait accepté de soutenir Longévité.
Aladom est une plateforme de mise en relation
Aladom.fr s'est imposée comme un acteur clé dans les services à la personne depuis son lancement en 2008. Elle offre des solutions innovantes pour les organismes, les maisons de retraite et les établissements de santé, visant à simplifier et à optimiser à la fois le recrutement et le développement commercial.
Pour le recrutement, Aladom peut s'intégrer à votre système RH existant ou vous fournir son propre système de suivi des candidats (ATS). Les offres d'emploi sont diffusées sur le site aladom.fr et plus de 10 job boards (France Travail, Indeed, Apec, Talent.com, Jobijoba).
Cela facilite grandement la gestion des candidatures, permet de toucher des candidats qualifiés et de développer sa marque employeur. Tous les mois, Aladom transmet à ses clients recruteurs plus de 80,000 candidatures adaptées aux exigences des métiers du lien social et leur donne accès aux 100,000 profils de sa CVthèque spécialisée.
Concernant le développement commercial, Aladom excelle également
Avec un million de visiteurs mensuels sur leur plateforme, ils sont capables de capturer des demandes qualifiées pour tous les services à domicile que vous pourriez offrir, de la garde d'enfants au soutien aux personnes âgées.
Ce flux impressionnant se traduit par plus de 7,000 demandes de devis transmises chaque mois à leurs partenaires, facilitant ainsi une expansion significative de votre clientèle et la collecte d'avis pour mettre en avant la qualité de vos prestations.
La confiance accordée à Aladom par le marché est également remarquable. La plateforme travaille avec plus de 1,000 agences de services à la personne et plusieurs centaines de maisons de retraite, avec un taux de satisfaction client extrêmement élevé — plus de 90 % de leurs partenaires renouvellent leur engagement chaque année.
Pour découvrir par vous-même comment Aladom peut transformer votre approche des services à la personne, je vous invite à prendre rendez-vous pour une démo. Voyez comment leur expertise peut bénéficier directement à votre organisation. Engagez-vous dans une collaboration qui promet d'améliorer tant votre efficacité opérationnelle que votre croissance commerciale.
Fin de la promo Aladom
Le Vivant a rempli le rôle que Dame Nature lui a assigné
Il a grandi, il s'est reproduit, il a pris soin de sa progéniture et l'a amené à l'âge de procréer à son tour : l'âge de l'autonomie.
Nos existences sont guidées par nos gènes. Nos gènes ont un seul objectif. Perpétuer l'espèce. Survivre.
Tant que nous sommes fragiles et inexpérimentés, nous avons besoin d'un guide. Vous êtes le guide des générations suivantes. Génétiquement, c'est votre rôle. Le rôle que jouent les parents pour leur progéniture. Orque et humain vivent plus vieux parce que l'autonomie des jeunes arrive plus tard que chez la mouche tsé-tsé, le chimpanzé ou le pangolin.
En revanche, ce qui nous différencie de l’orque, c’est notre entourage.
On ne naît pas autonome, on le devient
Maman orque assume seule l’éducation de son unique petit.
Chez l'homme, animal social, le rôle d'éducation des jeunes est partagé entre plusieurs membres de la tribu. Comme le dit le proverbe : Il faut un village pour s'occuper d'un enfant. Et comme le dit un autre proverbe :
Un vieux qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle 🔥
Qu’est-ce que ça veut dire ?
À l’époque où nos ancêtres chassaient le mammouth et peignaient leurs exploits sur les murs des grottes, la transmission du savoir était orale.
Les vieux étaient la mémoire de la tribu.
La tribu comptait sur eux pour apprendre comment survivre à un hiver rude, une attaque de tigre à dents de sabre ou l'ingestion de baies toxiques.
Les tigres n'ont pas survécu aux hivers rudes et nous avons banni les baies toxiques des menus quotidiens, mais nous continuons à accumuler des connaissances tout au long de nos vies.
Appelez cela l'expérience ou la sagesse. Des compétences acquises avec la longévité. Des compétences indispensables à la survie de la tribu.
On aura toujours besoin d'un plus vieux que soi
Nous n'avons plus à nous inquiéter des tigres et des baies, mais des périls nouveaux se dressent sur notre chemin.
Des périls qui demandent des connaissances si vastes qu'une seule vie serait insuffisante pour les acquérir. Des périls que nos ancêtres qui vivaient rarement passé 45 ans n'auraient jamais pu conceptualiser.
Et donc, je me pose une question.
Puisque les gènes veulent notre survie.
Puisque notre monde est plus complexe.
Puisque nous devons trouver des solutions pour relever des défis nouveaux.
Puisque cette recherche demande du temps, de la recherche et de la sagesse.
Pourrait-on imaginer que notre longévité soit un effet de la complexification du monde et non pas seulement une conséquence de l'amélioration de nos conditions de vie ?
Nos gènes qui ont compris que la survie dépend de notre capacité à relever les défis actuels pourraient s’adapter à la situation en augmentant la longévité humaine.
Après tout, elles ont déjà prolongé notre existence et celle des orques pour nous permettre d’éduquer nos enfants !
Changer de paradigme
Quand bien même cette explication génétique ne tiendrait pas la route, nous ne pouvons plus considérer les vieux comme des poids morts qui ont fait leur temps et doivent désormais laisser la place aux jeunes.
Nous ne pouvons plus traiter par le mépris les “boomers” en leur reprochant d’avoir exploité - et ruiné - le système. Et ce n’est pas les nold qui feront à eux seuls bouger le paradigme.
L’histoire collective doit s’écrire collectivement
Voyons la longévité comme un moyen de relever les défis. Arrêtons de considérer la retraite comme une fin et les vieux comme des poids.
Pour cela, commençons par trois changements de mindset indispensables
Ne pas considérer les vieux comme un poids, mais comme une chance
Ne pas exclure les vieux de la vie sociale, mais leur assigner un rôle actif
Oublier le schéma mental enfance - vie active - retraite. Il était adapté à la population du siècle dernier, il est périmé à l’âge de la longévité.
Pensons plutôt notre existence comme une succession de phases d'apprentissage, de transmission et de repos.
Remettre les vieux dans l’équation
Retourner le paradigme, c'est remettre les vieux dans l'équation. Ils ne sont pas un poids mort que les jeunes doivent supporter, mais des parties prenantes indispensables au bon fonctionnement de notre monde.
Retourner le paradigme, c'est abolir la frontière entre les générations et aborder la question de la longévité dès le plus jeune âge.
Nous jouons tous un rôle dans la survie de l'espèce et nous le jouons collectivement. La longévité, ce n'est pas un truc qui concerne les vieux, mais un truc qui concerne tout le monde.
La Silver économie, ce n'est pas le marché des plus de 50 ans, c'est le marché de la longévité à tout âge.
Et c’est fini, fidèles abonnés de Longévité !
Merci d'avoir lu ce dossier !
Si vous avez appris quelque chose de nouveau aujourd'hui, vous pouvez vous inscrire ici pour plus de numéros. Pensez également à partager cette publication, devenir un abonné payant pour recevoir l’intégralité de mes publications, ou si vous êtes déjà un abonné payant, offrir un abonnement cadeau à un ami, un collègue ou un membre de votre famille.
Je pense bien à vous jusqu’à notre prochain rendez-vous.
- Alexandre 🤘🏼