Animaux de compagnie en EHPAD : 5 bienfaits pour leurs propriétaires
Focus sur 5 bénéfices avérés par la science à la possession d'un animal de compagnie.
Une fois n’est pas coutume, j’ai pris une coupure d’une semaine pour profiter du viaduc 8 mai - Ascension avec mon épouse et nos 3 enfants. Nous avons fait un périple en Bretagne, entre Saint Brieuc et Morlaix, pendant une semaine. Et mon seul regret, c’est d’avoir attendu si longtemps avant d’y venir. J’ai été subjugué par certains lieux qui m’ont tant marqué que j’ai eu envie d’y poser définitivement mes valises.
Tout particulièrement le Cap Fréhel et Tregastel-Plage.
Je suis un effroyable photographe et quand bien même ce ne serait pas le cas, aucune image ne pourrait traduire ce que j’ai ressenti au fonds de moi lors de ces découvertes. Et cependant, à ces deux moments une même pensée occupait mon esprit.
Je pensais ressentir ce qu’une personne ressent quand elle se sent “chez elle.”
Être chez soi
Être chez soi, c’est habiter un endroit auquel on se sente lié, pour des raisons multiples. Personnelles et collectives. J’ai eu ce ressenti d’être dans un lieu qui pourrait être chez moi si j’y avais un toit. Et j’ai aussi ce ressenti dans quelques endroits sur cette planète… Et pas forcément l’endroit où j’habite actuellement, à Paris, où je ne suis plus en harmonie depuis 2 ans environ.
Je pense que l’important, c’est de savoir qu’il existe des endroits où on sait que c’est possible et d’avoir les moyens d’y habiter. Certains nous sont connus et d’autres restent à découvrir.
Opportunités pour tous les âges
Et la bonne nouvelle c’est que s’il m’a fallu 50 ans pour vivre une telle épiphanie, il n’est trop tard pour personne. On peut découvrir un chez soi à tout âge et ce chez soi peut être un habitat partagé où l’on se sentirait bien, une maison de famille qu’on connaît depuis toujours ou même un EHPAD. Il n’y a pas une définition universelle du chez-soi.
Et à propos de Bretagne
Et puisque je suis en Bretagne, j’en profite pour vous présenter à nouveau Aladom, le partenaire qui sponsorise votre newsletter de dimanche et dont le siège se trouve à Rennes.
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Concernant le développement commercial, Aladom excelle également
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Fin de la promotion d’Aladom
Poursuivant ma réflexion sur les éléments constitutifs du “chez soi”, je vous propose une recherche que nous avions réalisée il y a deux ans à propos de l’impact des animaux de compagnie pour les personnes âgées. Ce travail a été réalisé pour Le Média Audiens. J’en ai repris les principaux éléments dans notre rendez-vous dominical. Car le sujet est d’actualité.
En effet, vous savez sans doute que récente loi Bien Vieillir introduit un droit à l’animal de compagnie en EHPAD pour les résidents qui en possèdent un.
Si ce droit est opposable et si les multiples modalités, dérogations, impacts sont encore à déterminer, il m’a semblé utile d’étudier le sujet pris sous l’angle des bénéfices pour les propriétaires desdits animaux.
Ainsi que de montrer, chiffres à l’appui, de quel phénomène de société nous parlons.
Comme vous allez le constater, il ne s’agit pas d’un épiphénomène.
Quelques chiffres pour situer le sujet
Les animaux de compagnie jouissent d’une très grande popularité.
En France, plus de la moitié des habitants déclarent posséder un animal de compagnie. En outre, 18 % des personnes qui n’ont pas d’animal de compagnie déclarent désirer en posséder un. Ces chiffres sont assez similaires dans la plupart des pays européens.
Les animaux de compagnie sont présents dans 44 % des ménages au Royaume-Uni, et 43 % en Allemagne.
La possession d’un animal de compagnie concerne le plus grand nombre de ménages entre 40 et 69 ans. Cela correspond encore à 34 % des 70-79 ans et à 25 % des 80 ans et +.
Le chat et le chien arrivent en tête parmi les animaux domestiques préférés des Français.
La France est le troisième pays d’Europe avec la plus grande population de félins. Et les ménages n’ont pas peur d’ouvrir leur portefeuille pour s’occuper de leurs animaux.
En France, les 60-69 ans dépensent en moyenne 345 € par an pour les soins vétérinaires, la nourriture adaptée, les jouets etc.
Les bienfaits qu’apportent les animaux de compagnie
Ils renforcent le système immunitaire
De nombreuses études attestent de l’effet protecteur des animaux sur le métabolisme de leur maître. Les propriétaires d’animaux de compagnie présentent moins de problèmes de santé.
Ainsi, avoir un chien permettrait de réduire d’un tiers (entre 25 et 30 %) le risque de maladie cardiovasculaire. Cela augmente de 25 % les chances de vivre plus longtemps. Cet effet est d’autant plus marqué pour les individus fragiles ayant déjà eu un infarctus ou un accident vasculaire cérébral.
Ils aident à rester en forme
Si les propriétaires d’animaux, notamment de chien, présentent une meilleure santé, c’est aussi parce que cela les pousse à faire plus d’activité physique.
Les propriétaires de chiens marchent en moyenne 30 minutes de plus par semaine (que les autres).
Selon une étude de l’American Heart Association, 53 % des adultes aux États-Unis ont adopté un chien pendant la pandémie, 32 % ont adopté un chat. En tout, 93 % des personnes qui ont adopté un animal pendant la pandémie ont déclaré que leur animal a permis d’améliorer leur santé physique et leur bien-être.
Ils réduisent le stress
Les interactions avec les animaux réduisent le taux de cortisol, l'hormone de stress. Caresser un chien aide à baisser la tension artérielle.
57 % des propriétaires de chats trouvent le ronronnement apaisant. Cet effet s’explique scientifiquement : tout comme la musicothérapie, certaines fréquences hertziennes ont des effets apaisants. C’est ainsi qu’est née la “ronron thérapie” qui consiste à utiliser les effets bénéfiques des ronronnements de son chat pour lutter contre le stress. Elle est recommandée pour les personnes sujettes à la dépression.
D’autres animaux ont cet effet apaisant immédiat comme les poissons dans un aquarium, ou encore le chant des perruches. L’animal est un grand soutien psychologique pour les personnes vulnérables ou isolées. Au-delà de l’affection, les tâches de soins quotidiens comme les promenades, les repas ou le toilettage, donnent un but et rythment la journée du propriétaire.
Ils aident à guérir
On trouve de plus en plus d’animaux dans les maisons de retraite, EHPAD et centres spécialisés. Avant le vote de la PPL Bien Vieillir, plusieurs établissements acceptaient déjà que les résidents soient accompagnés de leurs animaux de compagnie.
J’ai d’ailleurs interviewé l’un deux dans le dossier
que nous avons consacré à l’accueil des animaux en EHPAD1.D’autres développent une nouvelle discipline : la zoothérapie.
La zoothérapie est un soin alternatif non médicamenteux qui consiste à utiliser la proximité d’un animal domestique sélectionné et éduqué, sous la responsabilité d’un professionnel : infirmière, psychologue, aide-soignante, médecin.
Ces soins sont de plus en plus utilisés par les EHPADs qui cherchent d’autres types de soins non médicamenteux, en particulier pour maintenir ou améliorer les fonctions cognitives, physiques ou psychosociales des résidents.
Ils créent du lien social
Avoir un animal de compagnie est d’une grande importance pour combattre la solitude ou l’isolement des personnes âgées. Pour certains, la principale source d’interaction vient de leur animal. L’animal aide à sociabiliser : 80 % des propriétaires de chiens se font de nouvelles relations à l’occasion des promenades.
L’étude de Dr Lisa Wood de l’université d’Australie-Occidentale, publiée dans SSM-Population Health étudie la façon dont les animaux de compagnie facilitent les interactions sociales et créent les liens qui unissent les communautés entre elles.« La notion selon laquelle les animaux de compagnie facilitent une forme de cohésion dans la société ou encore appelé 'capital social', va bien au-delà du rôle le plus souvent étudié limitant les animaux de compagnie comme de simples moyens de briser la glace entre les personnes » Dr Lisa Wood
Que faire en cas d’hospitalisation ou de décès ?
Pour les séniors qui se privent d’un animal par peur de le laisser seule suite au décès, la SPA a créé en 2019 le programme “Famille Seniors” qui consiste à “prêter” un chat ou chien. Pour être éligible, il faut avoir 65 ans minimum et ne pas posséder d’autre animal.
Une aide locale peut être appliquée pour subvenir aux besoins de l’animal si le maître n’a pas les moyens de s’en occuper. En cas d’hospitalisation ou de décès du maître, l’animal revient au refuge où les bénévoles lui trouveront un nouveau foyer.
Et c’est fini, fidèles abonnés de Longévité !
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Je pense bien à vous jusqu’à notre prochain rendez-vous, mercredi prochain où je vous propose une étude de cas inédite et haute en couleur avec Smart Good Alliance, le projet Silver économie dirigé par Tony Parker et cofinancé par le groupe Casino. C’est mercredi 15 à 8 heures pétantes sur Longévité et nulle part ailleurs.
Les fans de la Silver économie Bling Bling vont adorer !
- Alexandre 🤘🏼
Lire le dossier sur l’accueil des animaux en EHPAD réalisé pour Les Cahiers de la Silver économie :
Incorrigibles les élus technocrates français!!
Et toujours aussi "peu inspirée", la génération "boomer" qui toute sa vie durant leurs aura demandé des "droits", des normes, des règlements. ...
Une génération qui par ailleurs aura manqué à tous ses "devoirs" pour préserver l'avenir (dette abyssale, délitement culturel, immigration non contrôlée menant au communautarisme et à l'affrontement des modes de vie , système de santé peu performant, ...)
Pourquoi mettre, dans une loi, un "DROIT" à l'animal ?
Il suffisait que "l'accueil d'animaux " soit un argument commercial dans la brochure de présentation d'un établissement.
Et les "boomers" indisposés (allergie, effroi, ...) par les animaux quelle est la solution pour eux maintenant?