3 Commentaires
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Avatar de Estelle Belin-François

Je repense Ă  l’intervention de Jacques Attali pour clĂŽturer le sĂ©minaire d’étĂ© Villes Territoires et Vieillissement Ă  Reims 2021. Il imaginait des immeubles regroupant des personnes de tout Ăąge et situation familiale qui bĂ©nĂ©ficieraient de services adaptĂ©s Ă  leurs besoins grĂące Ă  une personne qui aurait un rĂŽle de conciergerie, avec en plus un lieu de vie commun ; comme solution au vivre ensemble mais chez soi, avec une mixitĂ© de gĂ©nĂ©rations et une personne dĂ©diĂ©e capable de rĂ©pondre aux diffĂ©rents besoins de services des rĂ©sidents.

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Avatar de Pierre behar

Dites, vous n’avez pas le sentiment de recrĂ©er la roue 
?

Bien sĂ»r, il est aussi aberrant de proposer un habitat diffĂ©rent Ă  des personnes qui veulent vivre chez eux que de parler d’établissement d’hĂ©bergement sans hĂ©bergement (les Ehpad HLM) !

Ne serait il pas plus efficient de muscler et repenser les services d’accompagnement Ă  domicile en supprimant le silo SAAD/SSIAD, en affirmant les multiples fonctions de ces services et notamment les 3 niveaux de prĂ©vention, la gestion des aides techniques, l’animation, le soutien aux aidants, le soutien Ă  la vie sociale
.?

Certes cela imposera de refondre la gouvernance du secteur, d’ouvrir et Ă©largir le cahier des charges (missions, organisation, pluridisciplinaritĂ© des Ă©quipes, finance et tarification
), d’abandonner la tarification horaire, l’inutilitĂ© des Ă©quipes mĂ©dico-sociales et de diffĂ©rencier clairement les services d’accompagnement humain des services de confort Ă  la personne.

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Avatar de Alexandre Faure

Oui Pierre, un peu !

J'aimerais croire que les expériences du passé vont nourrir les innovations de demain. Les SAAD y auront leur rÎle, mais ils pourraient s'appuyer sur d'autres acteurs de terrain, comme les offices HLM confrontés au vieillissement de leurs locataires, qui cherchent des solutions pour respecter leur souhait de vieillir à domicile, en leur apportant des services qui rendent cela possible.

Ou le Beacon Hill Village, qui repose sur l'entraide entre habitants ĂągĂ©s d'un mĂȘme quartier (je dĂ©veloppe la semaine prochaine)

Ou des projets comme Voisins Malins.

Bref, je pense que l'établissement a sa place, tant qu'il répond à un besoin exprimé et assumé par les gens qui y vivent, mais je doute que le marché des citoyens désirant vivre en collectivité soit aussi profond que les promoteurs de l'habitat inclusif ou de la RSS voudraient nous le faire croire.

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