L'alternative que vous proposez (pour ou contre l'immigration) réduit l'ouverture du débat.
Je pense que nous faisons preuve, en France, de manque de créativité dans l'affectation des importantes ressources financières dont nous disposons.
Pourquoi vouloir tout miser sur des solutions entièrement franco-françaises?
Pourquoi ne pas installer des communautés de seniors dans des lieux de vacances «idylliques» de l’Afrique subsaharienne? (puisque vous la citez dans votre propos immigrationniste)
Cela résoudrait déjà les obstacles de main d’œuvre et de coût.
Et il n'est pas dit que la relation humaine entre les aidants et les seniors soient plus mauvaise.
En effet, dans beaucoup de ces pays la bonne relation aux anciens est resté un aspect important dans leur mode de vie..
En France ce n'est pas parce que papy & mamy sont dans un EPHAD à la portée d'un voyage de quelque heures en voiture (ou en train) que les enfants et petits enfants seront plus enclins à venir les visiter.
C'est généralement plutôt pris comme un pensum.
Avec cette solution cela devient :
« chic aux vacances nous allons voir Mémé & Pépé »
En l'espèce, la question n'est pas seulement relative au vieillissement, mais aussi à la composition de la population française à horizon 2050. De quel pays rêvons-nous pour nos descendants ? Comment voulons-nous nous adapter collectivement à ce pivot qui semble inéluctable ?
Le sujet de la vieillesse est l'une des composantes, mais il n'est pas la seule question que nous devons nous poser.
En outre, il est d'autant plus difficile d'y répondre que de nombreux paramètres, que je n'aborde pas, vont avoir une influence sur la réponse. Parmi la multitude de facteurs qui influenceront le résultat, les plus importants me semblent être :
1. L'avancée technologique en IA et robotique,
2. La situation financière du pays (vu que les retraites sont "payées par l'Etat", quid si l'Etat n'arrive plus à les payer)
3. La place de l'Europe et de la France dans la lutte hégémonique entre la Chine et les US
4. L'attractivité de la France, pour ses ressortissants et les émigrants : comment attirer plus de talents et retenir les talents qui fuient à l'étranger ?
C'est un sujet complexe et dans mon article, j'ai seulement essayé de montrer que sa résolution ne se résume pas à l'adoption de politiques natalistes !
L'alternative que vous proposez (pour ou contre l'immigration) réduit l'ouverture du débat.
Je pense que nous faisons preuve, en France, de manque de créativité dans l'affectation des importantes ressources financières dont nous disposons.
Pourquoi vouloir tout miser sur des solutions entièrement franco-françaises?
Pourquoi ne pas installer des communautés de seniors dans des lieux de vacances «idylliques» de l’Afrique subsaharienne? (puisque vous la citez dans votre propos immigrationniste)
Cela résoudrait déjà les obstacles de main d’œuvre et de coût.
Et il n'est pas dit que la relation humaine entre les aidants et les seniors soient plus mauvaise.
En effet, dans beaucoup de ces pays la bonne relation aux anciens est resté un aspect important dans leur mode de vie..
En France ce n'est pas parce que papy & mamy sont dans un EPHAD à la portée d'un voyage de quelque heures en voiture (ou en train) que les enfants et petits enfants seront plus enclins à venir les visiter.
C'est généralement plutôt pris comme un pensum.
Avec cette solution cela devient :
« chic aux vacances nous allons voir Mémé & Pépé »
En l'espèce, la question n'est pas seulement relative au vieillissement, mais aussi à la composition de la population française à horizon 2050. De quel pays rêvons-nous pour nos descendants ? Comment voulons-nous nous adapter collectivement à ce pivot qui semble inéluctable ?
Le sujet de la vieillesse est l'une des composantes, mais il n'est pas la seule question que nous devons nous poser.
En outre, il est d'autant plus difficile d'y répondre que de nombreux paramètres, que je n'aborde pas, vont avoir une influence sur la réponse. Parmi la multitude de facteurs qui influenceront le résultat, les plus importants me semblent être :
1. L'avancée technologique en IA et robotique,
2. La situation financière du pays (vu que les retraites sont "payées par l'Etat", quid si l'Etat n'arrive plus à les payer)
3. La place de l'Europe et de la France dans la lutte hégémonique entre la Chine et les US
4. L'attractivité de la France, pour ses ressortissants et les émigrants : comment attirer plus de talents et retenir les talents qui fuient à l'étranger ?
C'est un sujet complexe et dans mon article, j'ai seulement essayé de montrer que sa résolution ne se résume pas à l'adoption de politiques natalistes !