Merci Alexandre pour cette enquête très approfondie. J'avais cherché à m'informer sur le sujet mais je n'ai rien trouvé d'aussi bien documenté. La suite promet probablement de nouvelles découvertes. Quand je pense que les médias en font des tonnes avec le procès Jxxx, ce serait tout de même bien que des affaires pareilles trouvent un peu plus d'échos.
Merci Alexandre. Grâce au fiasco collectif de ce "groupe", je vois une vraie opportunité de développer des EHPAD A DOMICILE dans des zones délaissées, à l'image de ce qui va se faire à Dordives dans le Loiret.
A condition d'avoir recours à des startups qui pourront ainsi valider leurs innovations en s'appuyant sur un vivier de 10.000 salariés abandonnés, utilisateurs et/ou prescripteurs pour accompagner nos "vieux" (Pujalon, B. 2013, "vieux, c'est un mot qui a du sens").
Ces startups savent lever des fonds privés et faire des plans d'aide personnalisés pour que le reste à charge soit le plus faible possible pour les bénéficiaires, grâce à l'APA et au crédit d'impôt.
Il est grand temps de dépoussiérer ce secteur médico-social, grâce à notre jeunesse innovante qui cherche de plus en plus à donner du sens à son travail, en s'appuyant notamment sur des "vieux quinquas", en reconversion, qui ont justement l'âge des aidants.
Mais non, ce n'est pas un séisme, puisque les morceaux sont viables individuellement dans le secteur médico-social. Le seul gros problème est l'argent ponctionné par Bernard Bensaïd qu'on ne retrouvera pas.
Avec n'a jamais été un "groupe" et il n'y a que la tête et certaines filiales à but lucratif qui ont été coupées.
Si les morceaux étaient viables individuellement, ils n'auraient pas été cédés à AVEC à l'euro symbolique ! Et si AVEC les a repris, c'est que personne d'autre n'était en mesure de le faire sur les territoires.
Au-delà du Bensaïdgate, la question de la reprise et de la continuité va donc se poser d'urgence. Et si je déplore ce drame que je suis depuis 2023 grâce à votre enquête, j'espère qu'il dessillera les parties prenantes et l'opinion publique sur la pertinence de privilégier l'associatif contre vents et marées !
Dans le secteur médico-social, quasiment tout est à but non-lucratif et subventionné. Il n'y a pas de cession possible, même pour un euro symbolique.
La seule exception est le GHM où une mutuelle de Bensaïd dû se substituer à Adréa. Il ne s'agit pas non plus d'une cession.
L'ensemble des associations d'aides aux personnes âgées sont conventionnées et subventionnées, et les bénéficiaires ne vont nulle part. Même chose pour le GHM qui est un ESPIC.
Il s'agit de missions de service public, et ce sur quoi reposait le système Bensaïd: ponctionner les trésoreries de ces entités - donc des fonds publics - pour acheter de l'immobilier via des SCI dont il était le principal bénéficiaire...
Ce que je dis depuis le début est que c'est la collectivité qui va devoir payer l'ardoise, et que l'Etat (comme les banques) a une responsabilité énorme dans cette affaire, parce qu'il était au courant depuis au bas mot 2019.
L'associatif n'est pas en soi une mauvaise chose puisque les règles de gestion sont les mêmes que pour le lucratif en ce qui concernent les groupes. Le problème est le mélange des genres, lucratif et associatif, ainsi que la mauvaise gestion de l'associatif.
J’ai un biais sur le médico-social : je vois surtout le volet « senior » où il y a plus de privé commercial. Et je sais que certains CD se tournent discrètement vers ces acteurs pour pallier les carences de l’associatif. Je n’ai pas de chapelle sur le meilleur gestionnaire entre asso et commercial, mais je déplore que des décideurs publics aient tendance à préférer l’associatif pour des motifs souvent irrationnels.
Merci Alexandre pour cette enquête très approfondie. J'avais cherché à m'informer sur le sujet mais je n'ai rien trouvé d'aussi bien documenté. La suite promet probablement de nouvelles découvertes. Quand je pense que les médias en font des tonnes avec le procès Jxxx, ce serait tout de même bien que des affaires pareilles trouvent un peu plus d'échos.
Le scandale n’a pas fait assez de victimes dans la société civile pour donner du grain à moudre aux médias (à la différence d’Orpea, par exemple).
Merci Alexandre. Grâce au fiasco collectif de ce "groupe", je vois une vraie opportunité de développer des EHPAD A DOMICILE dans des zones délaissées, à l'image de ce qui va se faire à Dordives dans le Loiret.
A condition d'avoir recours à des startups qui pourront ainsi valider leurs innovations en s'appuyant sur un vivier de 10.000 salariés abandonnés, utilisateurs et/ou prescripteurs pour accompagner nos "vieux" (Pujalon, B. 2013, "vieux, c'est un mot qui a du sens").
Ces startups savent lever des fonds privés et faire des plans d'aide personnalisés pour que le reste à charge soit le plus faible possible pour les bénéficiaires, grâce à l'APA et au crédit d'impôt.
Il est grand temps de dépoussiérer ce secteur médico-social, grâce à notre jeunesse innovante qui cherche de plus en plus à donner du sens à son travail, en s'appuyant notamment sur des "vieux quinquas", en reconversion, qui ont justement l'âge des aidants.
Mais non, ce n'est pas un séisme, puisque les morceaux sont viables individuellement dans le secteur médico-social. Le seul gros problème est l'argent ponctionné par Bernard Bensaïd qu'on ne retrouvera pas.
Avec n'a jamais été un "groupe" et il n'y a que la tête et certaines filiales à but lucratif qui ont été coupées.
https://www.eclaireur.eu/p/flash-avec-sa-liquidee-les-procedures
Si les morceaux étaient viables individuellement, ils n'auraient pas été cédés à AVEC à l'euro symbolique ! Et si AVEC les a repris, c'est que personne d'autre n'était en mesure de le faire sur les territoires.
Au-delà du Bensaïdgate, la question de la reprise et de la continuité va donc se poser d'urgence. Et si je déplore ce drame que je suis depuis 2023 grâce à votre enquête, j'espère qu'il dessillera les parties prenantes et l'opinion publique sur la pertinence de privilégier l'associatif contre vents et marées !
Dans le secteur médico-social, quasiment tout est à but non-lucratif et subventionné. Il n'y a pas de cession possible, même pour un euro symbolique.
La seule exception est le GHM où une mutuelle de Bensaïd dû se substituer à Adréa. Il ne s'agit pas non plus d'une cession.
L'ensemble des associations d'aides aux personnes âgées sont conventionnées et subventionnées, et les bénéficiaires ne vont nulle part. Même chose pour le GHM qui est un ESPIC.
Il s'agit de missions de service public, et ce sur quoi reposait le système Bensaïd: ponctionner les trésoreries de ces entités - donc des fonds publics - pour acheter de l'immobilier via des SCI dont il était le principal bénéficiaire...
Ce que je dis depuis le début est que c'est la collectivité qui va devoir payer l'ardoise, et que l'Etat (comme les banques) a une responsabilité énorme dans cette affaire, parce qu'il était au courant depuis au bas mot 2019.
L'associatif n'est pas en soi une mauvaise chose puisque les règles de gestion sont les mêmes que pour le lucratif en ce qui concernent les groupes. Le problème est le mélange des genres, lucratif et associatif, ainsi que la mauvaise gestion de l'associatif.
J’ai un biais sur le médico-social : je vois surtout le volet « senior » où il y a plus de privé commercial. Et je sais que certains CD se tournent discrètement vers ces acteurs pour pallier les carences de l’associatif. Je n’ai pas de chapelle sur le meilleur gestionnaire entre asso et commercial, mais je déplore que des décideurs publics aient tendance à préférer l’associatif pour des motifs souvent irrationnels.