Certes la cohabitation intergénérationnelle ne doit pas seulement être réservée aux associations. Cependant je vous rappelle que dans la loi Elan on parle de cohabitation intergénérationnelle "solidaire" et d'une participation financière demandée aux jeunes à caractère "modeste". Or je ne vois pas en quoi un loyer demandé à un jeune de plus de 500€ est solidaire et modeste. En demandant de tels montants on fait tout de suite une sélection des jeunes qu'on veut aider.
Par ailleurs avant de dire qu'il n'y a aucune cohabitation dans le parc social je vous invite à vous renseigner en contactant les associations car ce que vous avancez est erroné (je le sais, je travaille dans l'une d'elles).
Je vous remercie pour ces précisions, et voici mes réponses.
1. la décision de justice du 7 décembre 2021 n'exonère pas les entreprises commerciales du respect de la loi, elle leur permet de bénéficier du régime dérogatoire à condition de respecter les modalités. Donc une entreprise ou une asso qui demanderait une contribution modeste supérieure à 500 euros serait hors champ.
2. Je n'ai pas écrit que la cohabitation IG n'existe pas dans le parc social, j'ai écrit que les 2 opérations surmédiatisées de 2019 ont été de cuisants échecs. Sur l'opération "Paris Habitat", je le tiens de quelqu'un qui travaille chez Paris Habitat et que j'ai rencontré à l'été 2019. A l'époque, ils avaient obtenu une demi douzaine de rendez-vous seulement sur près de 50 000 courriers envoyés. Si la situation s'est améliorée depuis, tant mieux, mais vous admettrez que le retours sur investissement de cette campagne de 2019 et plutôt minable !
Effectivement, la concurrence est toujours un facteur stimulant. On ne peut pas cependant tout réduire à des chiffres, tant le sujet est humain...Et les vôtres, en ce qui concerne Ensemble2générations, ne sont pas exacts ; le réseau est de 23 agences en province et d'une agence régionale en Ile de France déployée en 6 antennes ; 7000 binômes depuis la création en 2006 et 1200 personnes suivies par an ; une mise en relation et un suivi des binômes 100 % humain, et nous en sommes fiers ! Des binômes restés soudés pendant les confinements (30% d'entr'eux) ceci explique peut-être cela...Vous êtes en revanche beaucoup moins précis sur le nombre de binômes de Colette "bien plus" mais combien ?
Bonjour Delphine, j'ai emprunté les chiffres à votre site internet (en ce qui concerne le nombre de binômes). Concernant Colette, ils se sont fixé un objectif de créer 100 binômes par semaine et ils sont sur le point de le concrétiser. En volume global, la comparaison avec E2G me parait hors de propos compte tenu de la différence de taille et la couverture géographique entre vos 2 structures. Cependant, c'est bien la réussite de Colette qui a incité Cohabilis à les attaquer en justice, si l'entreprise avait fait un bide, ils n'auraient pas représenté une menace pour vos concurrents.
Il y a des entreprises dans le réseau Cohabilis.
Certes la cohabitation intergénérationnelle ne doit pas seulement être réservée aux associations. Cependant je vous rappelle que dans la loi Elan on parle de cohabitation intergénérationnelle "solidaire" et d'une participation financière demandée aux jeunes à caractère "modeste". Or je ne vois pas en quoi un loyer demandé à un jeune de plus de 500€ est solidaire et modeste. En demandant de tels montants on fait tout de suite une sélection des jeunes qu'on veut aider.
Par ailleurs avant de dire qu'il n'y a aucune cohabitation dans le parc social je vous invite à vous renseigner en contactant les associations car ce que vous avancez est erroné (je le sais, je travaille dans l'une d'elles).
Bonjour Amélie,
Je vous remercie pour ces précisions, et voici mes réponses.
1. la décision de justice du 7 décembre 2021 n'exonère pas les entreprises commerciales du respect de la loi, elle leur permet de bénéficier du régime dérogatoire à condition de respecter les modalités. Donc une entreprise ou une asso qui demanderait une contribution modeste supérieure à 500 euros serait hors champ.
2. Je n'ai pas écrit que la cohabitation IG n'existe pas dans le parc social, j'ai écrit que les 2 opérations surmédiatisées de 2019 ont été de cuisants échecs. Sur l'opération "Paris Habitat", je le tiens de quelqu'un qui travaille chez Paris Habitat et que j'ai rencontré à l'été 2019. A l'époque, ils avaient obtenu une demi douzaine de rendez-vous seulement sur près de 50 000 courriers envoyés. Si la situation s'est améliorée depuis, tant mieux, mais vous admettrez que le retours sur investissement de cette campagne de 2019 et plutôt minable !
Effectivement, la concurrence est toujours un facteur stimulant. On ne peut pas cependant tout réduire à des chiffres, tant le sujet est humain...Et les vôtres, en ce qui concerne Ensemble2générations, ne sont pas exacts ; le réseau est de 23 agences en province et d'une agence régionale en Ile de France déployée en 6 antennes ; 7000 binômes depuis la création en 2006 et 1200 personnes suivies par an ; une mise en relation et un suivi des binômes 100 % humain, et nous en sommes fiers ! Des binômes restés soudés pendant les confinements (30% d'entr'eux) ceci explique peut-être cela...Vous êtes en revanche beaucoup moins précis sur le nombre de binômes de Colette "bien plus" mais combien ?
Bonjour Delphine, j'ai emprunté les chiffres à votre site internet (en ce qui concerne le nombre de binômes). Concernant Colette, ils se sont fixé un objectif de créer 100 binômes par semaine et ils sont sur le point de le concrétiser. En volume global, la comparaison avec E2G me parait hors de propos compte tenu de la différence de taille et la couverture géographique entre vos 2 structures. Cependant, c'est bien la réussite de Colette qui a incité Cohabilis à les attaquer en justice, si l'entreprise avait fait un bide, ils n'auraient pas représenté une menace pour vos concurrents.