Colloque du 17.11.23 au ministère de la Santé | Présentation de la stratégie Bien Vieillir | Base de données des propositions | Analyse de la stratégie
C'est parce que c'est vous et parce que j'apprécie toujours vos analyses que j'ai lu jusqu'au bout (et parce que je paie 😄😉) mais la partie où vous nous retranscrivez ce que dit le rapport et les ministres, je m'en serais passé volontiers... Tout ce cinéma me fatigue ! Ça va faire, et d'ailleurs ça fait exactement pareil, que la loi de 2005 pour les personnes en situation de handicap. C'est de la poudre de perlimpinpin de A à Z, rien ne changera. Du moins, j'ai arrêté d'y croire depuis bien longtemps ! Merci Alexandre et bon dimanche 🙂
Je ne partage pas votre découragement, Sylvain. J'ai fait un chemin inverse au vôtre : j'ai longtemps cru que le changement viendrait des entrepreneurs, s'affranchissant de la puissance publique, incapable de se réinventer.
Je constate aujourd'hui que l'entreprise dans cet écosystème a aussi du mal à se réinventer.
Parce que nous ne savons pas sortir la vieillesse de la santé, parce que nous avons créé un écosystème entreprenarial qui ne sait pas grandir sans assistance financière externe, parce que nous suivons les mauvais indicateurs, parce que nous rêvons d'un monde idéal en 2040 alors que les vrais problèmes sont là, devant nous.... et aussi - et surtout, dirais-je - parce que l'entreprise de 2023 est engluée dans un modèle néo-libéral / financier qui structure son mode de pensée, sa vision et ses objectifs de croissance.
Or, construire la société de demain, ce n'est pas juste élever des licornes. C'est construire une société de la longévité. C'est engager ceux qui le souhaitent et apporter des solutions à tous. Et faire société, dans notre monde de 2023, je ne pense pas que ce soit possible sans une contribution de la puissance publique. Ni sans une intégration des grands principes dans un corpus législatif.
Donc, ok, ça ne va pas être facile, mais permettez-moi de me réjouir que des ministres qui jusque là ne s'intéressaient pas au sujet manifestent pour une fois un semblant d'intérêt qui, même s'il est feint, leur sera opposable.
Merci Alexandre pour cette belle veille-analyse-synthèse qui éclaire et fait gagner un temps précieux. J'ai un questionnement ouvert concernant cette phrase juste : " Il y a bien une longue liste au Père Noël, mais il ne s’agit ni d’une feuille de route, ni d’un plan d’action et sûrement pas d’une stratégie."
S'agit-il d'une absence de stratégie par "non-savoir" ou par "non-vouloir" puisque la stratégie est justement le coeur du réacteur de tout projet et plan de bataille, des informations confidentielles pour conserver des marge de manoeuvre, des coups d'avance, etc...A discuter :-)
Merci Romain de tirer le fil de la stratégie. En lisant ce document et d'autres produits par l'exécutif et le législatif, j'ai l'impression que les auteurs qui utilisent le mot stratégie n'en ont jamais fait, n'ont jamais appris ce que cela signifie ou bien estime que lire l'art de la guerre suffit à en maîtriser les subtilités.
Deux possibilités pour le sujet qui nous occupe :
1. Ils n'ont pas eu le temps, ni les moyens de poser une stratégie (même si, comme je le montre, quelques parties du document pourraient "faire fonction de").
2. Ils appliquent des méthodologies (inspirées par les cabinets anglo saxons qui les conseillent) qui ne permettent pas de sortir des stratégies, mais juste des listes de choses à faire pour corriger la situation. Ces listes me font penser aux rapports d'audit. On analyse la situation, on fait un constat et ensuite des précos... et compte tenu de l'aversion au risque de ces cabinets anglo saxons et de leur manque d'audace et de vision stratégique, il n'est pas étonnant que leur influence ne débouche pas sur de la stratégie, mais sur des rapports d'audit !
C'est parce que c'est vous et parce que j'apprécie toujours vos analyses que j'ai lu jusqu'au bout (et parce que je paie 😄😉) mais la partie où vous nous retranscrivez ce que dit le rapport et les ministres, je m'en serais passé volontiers... Tout ce cinéma me fatigue ! Ça va faire, et d'ailleurs ça fait exactement pareil, que la loi de 2005 pour les personnes en situation de handicap. C'est de la poudre de perlimpinpin de A à Z, rien ne changera. Du moins, j'ai arrêté d'y croire depuis bien longtemps ! Merci Alexandre et bon dimanche 🙂
Je ne partage pas votre découragement, Sylvain. J'ai fait un chemin inverse au vôtre : j'ai longtemps cru que le changement viendrait des entrepreneurs, s'affranchissant de la puissance publique, incapable de se réinventer.
Je constate aujourd'hui que l'entreprise dans cet écosystème a aussi du mal à se réinventer.
Parce que nous ne savons pas sortir la vieillesse de la santé, parce que nous avons créé un écosystème entreprenarial qui ne sait pas grandir sans assistance financière externe, parce que nous suivons les mauvais indicateurs, parce que nous rêvons d'un monde idéal en 2040 alors que les vrais problèmes sont là, devant nous.... et aussi - et surtout, dirais-je - parce que l'entreprise de 2023 est engluée dans un modèle néo-libéral / financier qui structure son mode de pensée, sa vision et ses objectifs de croissance.
Or, construire la société de demain, ce n'est pas juste élever des licornes. C'est construire une société de la longévité. C'est engager ceux qui le souhaitent et apporter des solutions à tous. Et faire société, dans notre monde de 2023, je ne pense pas que ce soit possible sans une contribution de la puissance publique. Ni sans une intégration des grands principes dans un corpus législatif.
Donc, ok, ça ne va pas être facile, mais permettez-moi de me réjouir que des ministres qui jusque là ne s'intéressaient pas au sujet manifestent pour une fois un semblant d'intérêt qui, même s'il est feint, leur sera opposable.
Merci Alexandre pour cette belle veille-analyse-synthèse qui éclaire et fait gagner un temps précieux. J'ai un questionnement ouvert concernant cette phrase juste : " Il y a bien une longue liste au Père Noël, mais il ne s’agit ni d’une feuille de route, ni d’un plan d’action et sûrement pas d’une stratégie."
S'agit-il d'une absence de stratégie par "non-savoir" ou par "non-vouloir" puisque la stratégie est justement le coeur du réacteur de tout projet et plan de bataille, des informations confidentielles pour conserver des marge de manoeuvre, des coups d'avance, etc...A discuter :-)
Merci Romain de tirer le fil de la stratégie. En lisant ce document et d'autres produits par l'exécutif et le législatif, j'ai l'impression que les auteurs qui utilisent le mot stratégie n'en ont jamais fait, n'ont jamais appris ce que cela signifie ou bien estime que lire l'art de la guerre suffit à en maîtriser les subtilités.
Deux possibilités pour le sujet qui nous occupe :
1. Ils n'ont pas eu le temps, ni les moyens de poser une stratégie (même si, comme je le montre, quelques parties du document pourraient "faire fonction de").
2. Ils appliquent des méthodologies (inspirées par les cabinets anglo saxons qui les conseillent) qui ne permettent pas de sortir des stratégies, mais juste des listes de choses à faire pour corriger la situation. Ces listes me font penser aux rapports d'audit. On analyse la situation, on fait un constat et ensuite des précos... et compte tenu de l'aversion au risque de ces cabinets anglo saxons et de leur manque d'audace et de vision stratégique, il n'est pas étonnant que leur influence ne débouche pas sur de la stratégie, mais sur des rapports d'audit !
Effectivement, c'est donc une stratégie d'audit :-)