10 Commentaires
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Avatar de Hulul08

Bonjour le paragraphe «  du côté des parents » me laisse songeuse:

« Côté parents : anticiper sa propre dépendance, s'informer sur les solutions disponibles, constituer les moyens financiers nécessaires, exprimer clairement ses souhaits et organiser sa fin de vie. »

Qu’existe t il à part l’Ehpad? Comment constituer les moyens financiers quand on ne les a pas justement? Franchement rien et quelqu’un qui a une petite retraite ( oui les boomers ne sont pas tous.tes riches)ne pourra de toutes façons pas se le payer…

On remet la responsabilité de cette situation sur le dos des parents ou celle des enfants, mais c’est la société entière qu’il faut repenser, c’est la place des seniors et senioras qu’il faut repenser. Aujourd’hui à part l’Ehpad , quelle solution?

A part les injections en Belgique ou en suisse. Ce que personnellement je préférerais à toute forme de dépendance. Mais ça c’est ce que je dis aujourd’hui…

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Avatar de Alexandre Faure

Attendre de la société qu'elle se repense, c'est sacrifier les 2 ou 3 prochaines générations qui seront concernées... car mis à part la médiatisation des scandales sanitaires, le vieillissement de la population est un non-sujet.

À l'Assemblée Nationale, il intéresse une dizaine de députés, le gouvernement n'a pas de ministère dédié et pour la majorité des Français, la question ne se pose pas avant qu'il soit trop tard pour anticiper.

Donc on peut continuer à faire l'autruche et compter sur un sursaut sociétal, mais on peut aussi prendre le sujet à bras-le-corps et chercher des solutions à l'aune de ses moyens (financiers, humains, territoriaux).

Des dispositifs existent, l'information est accessible sur le web (en se donnant les moyens) et l'enjeu, c'est que chacun puisse décider la vie qu'il veut mener...

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Avatar de Aude

Oui le sujet est tabou, oui les institutions pour personnes âgées dépendantes ont mauvaise presse et la discussion avec nos parents est compliquée… il est presque plus facile de parler de son choix d’enterrement que d’aborder l’étape éventuelle de la dépendance et ce que cela pourrait impliquer. Vous mettez le doigt sur le sujet de façon réconfortante (me concernant), je prends votre invitation à en parler avec le ou les concernés. Je vous remercie pour votre éclairage. Je fais connaissance avec votre substack par un heureux hasard ce soir, et je suis ravie.

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Avatar de Isapar

C est tout à fait exact et très déculpabilisant.

Les aînés ne prennent pas forcément conscience de leur avenir c est sûrement trop douloureux.

Et parfois ils n ont pas eu l expérience avec leur propres aînés. Et donc pas vu ce que ça représentait pour eux et pour un aidant.

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Avatar de Alexandre Faure

C'est vrai. Cependant je pense que la dernière génération qui puisse s'abriter derrière la méconnaissance des réalités du vieillissement pathologique est celle des résidents actuels de l'EHPAD (les 85+). Les plus jeunes n'ont pas cette excuse !

Certes, des progrès peuvent encore être faits pour l'information sur les solutions.

En revanche, l'information sur les problèmes est bien documentée !

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Avatar de Linda van Rijn, PhD

Your essay struck me because it captures something rarely said out loud: the quiet fear that accompanies parental aging. The guilt, the ambivalence, the late-night phone calls. These moments feel private, almost taboo. But they are also deeply social.

Dependency doesn’t happen in isolation. The “choices” families face — nursing home, alternatives, aging at home — aren’t just moral or emotional. They’re shaped by infrastructure: housing design, community care, public health, and even whether there’s still a supermarket within walking distance. When those supports erode, the burden shifts onto families, and guilt fills the gap.

That’s why I agree so strongly with your call for anticipation and dialogue. Parents should anticipate, and children should be honest about their limits. But in an aging society, it cannot stop there. Responsibility also lies with the systems around us.

Because here’s the demographic reality: a smaller share of younger people will carry the weight of keeping economies running while also caring for aging parents. If we expect them to do this unsupported, we invite burnout — for caregivers, for workers, and for families.

Making care sustainable means making it easy: integrated home-care services, accessible housing, reliable transport, age-friendly retail, supportive workplace policies. These are not luxuries; they’re infrastructure. Without them, families are left improvising solutions that feel like failure when in fact they’re symptoms of systemic neglect.

Families shouldn’t have to choose between the “hated nursing home” and “sacrificial care.” They should be able to choose from a range of viable, supported options — without guilt, and without burning out the next generation.

Your essay serves as a reminder that aging is both intimate and structural: a family matter, indeed, but also a societal one. If longevity is to be a gift, not a burden, then we need to build systems that carry the weight alongside us.

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Avatar de Alexandre Faure

I agree, we need to have a dialogue between generations and explain to older people what the possible choices are and what they need to do to prevent solutions that they don't like!

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Avatar de Emilie MARMION

Merci pour cet article plein de bon sens qui peut être une belle porte d'entrée au dialogue familial.

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Avatar de Marylise Jacottin

Bravo pour cette analyse des deux côtés de l’équation très réaliste et juste. La culpabilité est une pollution, affronter la réalité de nos parents vieillissant est compliqué mais la responsabilité ne nous incombe pas obligatoirement en tant qu’enfant. Le tout est de savoir en parler et anticiper…pas si simple effectivement…

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Avatar de Alexandre Faure

Oui, nous, notre enjeu est d'arriver à mettre les pieds dans le plat pour aborder le sujet franco de port avec nos parents.

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