C’est la 3ème année que je me rends au Salon des Séniors.
L’affluence que vous observez devant les guichets de la CNAV est comparable à celle d’épargnants légitimement inquiets : c’est ce qui leur permet de patienter debout.
Les agents CNAV accessibles déclarent volontiers qu’ils assurent sur le Salon une « vitrine » : rien n’y est traité.
Je vous invite à élargir votre regard en enquêtant auprès d’associations qui tentent d’aider nos concitoyens dans leurs démarches : débordées !
D’où les offres commerciales qui se déploient pour celles et ceux qui peuvent s’en offrir les honoraires.
Quant à ce que vous nommez l’habitat alternatif, la France a plus d’un quart de siècle de retard au plan de l’offre - par rapport aux Pays-Bas.
Merci pour votre retour sur votre expérience au Salon des Seniors. Quelques précisions sur les points que vous soulevez :
Concernant la CNAV en salon :
La CNAV ne peut effectivement pas aller au-delà d'un relevé de situation lors des salons. Cela s'explique par les contrôles approfondis nécessaires pour toute modification de carrière et par le manque de confidentialité dans l'environnement d'un salon.
Sur les services d'accompagnement payants :
Ces services existent depuis plus de 30 ans. Ils répondent à un besoin d'assistance face à la complexité du système de retraite en offrant disponibilité et expertise personnalisée. Certes, ces services sont payants et parfois chers, mais c'est le prix à payer pour bénéficier d'un interlocuteur dédié et d'une garantie de disponibilité et de travail sur mesure.
En outre, ce système est souvent couplé avec du conseil en capitalisation pour aider les futurs retraités à compléter leur retraite "par répartition" au montant de plus en plus maigre. C'est un service complémentaire que ne peuvent proposer ni la CNAV, ni les caisses complémentaires, pour des raisons statutaires.
À propos de l'habitat alternatif :
La France a fait des choix de modèle social différents plutôt qu'accusant un retard. Notre pays propose environ 100 000 places en résidences autonomie et plus de 1000 résidences services seniors. Le développement plus lent de l'habitat partagé reflète simplement des préférences culturelles différentes. À l'instar des fromages, nous avons fait des choix qui nous ressemblent !
Je vous propose que nous nous rencontrions, à votre convenance, en vue d’éclairer plus largement quelques autres angles morts.
Bonsoir Alexandre,
C’est la 3ème année que je me rends au Salon des Séniors.
L’affluence que vous observez devant les guichets de la CNAV est comparable à celle d’épargnants légitimement inquiets : c’est ce qui leur permet de patienter debout.
Les agents CNAV accessibles déclarent volontiers qu’ils assurent sur le Salon une « vitrine » : rien n’y est traité.
Je vous invite à élargir votre regard en enquêtant auprès d’associations qui tentent d’aider nos concitoyens dans leurs démarches : débordées !
D’où les offres commerciales qui se déploient pour celles et ceux qui peuvent s’en offrir les honoraires.
Quant à ce que vous nommez l’habitat alternatif, la France a plus d’un quart de siècle de retard au plan de l’offre - par rapport aux Pays-Bas.
Cordialement,
François-Noël Tissot
Bonjour François-Noël,
Merci pour votre retour sur votre expérience au Salon des Seniors. Quelques précisions sur les points que vous soulevez :
Concernant la CNAV en salon :
La CNAV ne peut effectivement pas aller au-delà d'un relevé de situation lors des salons. Cela s'explique par les contrôles approfondis nécessaires pour toute modification de carrière et par le manque de confidentialité dans l'environnement d'un salon.
Sur les services d'accompagnement payants :
Ces services existent depuis plus de 30 ans. Ils répondent à un besoin d'assistance face à la complexité du système de retraite en offrant disponibilité et expertise personnalisée. Certes, ces services sont payants et parfois chers, mais c'est le prix à payer pour bénéficier d'un interlocuteur dédié et d'une garantie de disponibilité et de travail sur mesure.
En outre, ce système est souvent couplé avec du conseil en capitalisation pour aider les futurs retraités à compléter leur retraite "par répartition" au montant de plus en plus maigre. C'est un service complémentaire que ne peuvent proposer ni la CNAV, ni les caisses complémentaires, pour des raisons statutaires.
À propos de l'habitat alternatif :
La France a fait des choix de modèle social différents plutôt qu'accusant un retard. Notre pays propose environ 100 000 places en résidences autonomie et plus de 1000 résidences services seniors. Le développement plus lent de l'habitat partagé reflète simplement des préférences culturelles différentes. À l'instar des fromages, nous avons fait des choix qui nous ressemblent !
Cordialement,
Alexandre